Prévenir le cancer de la prostate grâce à l’alimentation

Le cancer de prostate est en train de devenir le cancer le plus fréquent chez l’homme. De nombreuses études scientifiques se sont penchées sur le sujet de la prévention, et plus particulièrement sur la question des aliments et compléments alimentaires à privilégier ou au contraire à éviter pour limiter les risques de développer ce cancer.

La santé qu’on aura dans 20 ans se construit aujourd’hui

Un capital santé, ça se construit et ça s’entretient sur le long terme. Et en matière de prévention du cancer de prostate (comme pour la plupart des cancers, d’ailleurs), il importe de prendre de bonnes habitudes alimentaires le plus tôt possible. Ainsi, même si les problèmes de prostate peuvent paraître bien lointains à un homme jeune, limiter la consommation de certains types d’aliments, tout en privilégiant ceux qui s’avèrent être protecteurs, sont des réflexes à acquérir et à conserver tout au long de sa vie.

Aliments à éviter

Il a été mis en évidence qu’une alimentation trop riche (c’est-à-dire à la fois très calorique et dominée par les graisses saturées) est un facteur favorisant pour le cancer de prostate. L’embonpoint (les médecins parlent « d’adiposité ») est également à combattre : c’est vrai pour le cancer, mais aussi pour de nombreuses autres maladies, des troubles cardiovasculaires au diabète, en passant par les maladies articulaires.

Les produits laitiers sont également montrés du doigt : le calcium diminuerait la quantité de vitamine D disponible dans l’organisme, or, cette vitamine assure un rôle protecteur contre l’apparition et la croissance des tumeurs.

Aliments à privilégier

  • Les acides gras polyinsaturés, et plus particulièrement les oméga 3, dont le chef de file est l’acide alpha-linolénique. Par exemple, les hommes qui consomment des poissons gras (saumon, thon, sardine, hareng, maquereau..) au moins 3 fois par semaine développent moins fréquemment un cancer de prostate que ceux qui en mangent moins de 2 fois par mois.
  • Le soja : les isoflavones qu’il contient sont des phyto-oestrogènes, c’est-à-dire qu’ils réduisent l’expression des récepteurs des hormones endogènes (oestrogènes et androgènes). Or, le cancer de prostate est un cancer hormono-dépendant : les isoflavones pourraient ainsi jouer un rôle protecteur. Il semble que les plus gros consommateurs de soja, le risque de cancer de prostate doit divisé par deux, et que 50g de soja par jour réduise le PSA total chez des patients ayant un cancer de la prostate.
  • Les caroténoïdes contenus dans les fruits et légumes, et notamment le béta-carotène (fruits et légumes colorés en vert, rouge ou orange) et le lycopène (peau de la tomate). Ces substances sont anti-oxydantes et protègent les cellules des attaques des radicaux libres, qui favorisent le développement de cellules tumorales. Le jus de grenade, l’ail, l’oignon, le vin rouge (en petites quantités !) et le thé vert sont également cités parmi les aliments riches en anti-oxydants et en composés protecteurs.
  • Le sélénium, la vitamine E et le zinc : on suppose qu’une alimentation supplémentée en ces 3 éléments serait protectrice, mais les études cliniques qui ont été réalisées présentent des résultats contradictoires ou n’ont pas pu mettre en évidence un bénéfice en matière de prévention du cancer de prostate.

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