Le printemps est de retour, la nature s’éveille… Les rhumes des foins aussi ! Crise d’asthme, rhinite allergique, conjonctivite : autant de troubles, plus ou moins graves, dus au pollen des graminées, des herbacées ou des arbres. Enfants, adultes, citadins ou ruraux, de très nombreux Français sont sujets aux allergies saisonnières.
Le rhume des foins, un trouble fréquent et souvent bénin
On estime que dans les pays industrialisés, une personne sur 5 est sujette au rhume des foins, qui n’est autre qu’une allergie au pollen. Ce nom de « rhume des foins » regroupe plusieurs pathologies, souvent bénignes, mais qui peuvent occasionner des troubles graves chez les personnes les plus sévèrement atteintes. La rhinite allergique est la manifestation la plus fréquente, mais les allergies au pollen peuvent aussi prendre la forme d’une conjonctivite ou de crises d’asthme. Ces allergies saisonnières sont de plus en plus fréquentes, et elles peuvent apparaître très tôt, chez les jeunes enfants, ou plus tard, y compris à l’âge adulte. Elles s’amplifient parfois au fil des années, occasionnant des troubles de plus en plus gênants, et pouvant amener à consulter un allergologue.
Symptômes et causes
Le rhume des foins se traduit par des yeux rouges et larmoyants, des paupières parfois gonflées, des éternuements à répétition, un nez bouché, un écoulement nasal clair et liquide, des picotements ou des démangeaisons dans la gorge, le nez, sur la voûte du palais…
Au printemps, le pollen est le principal responsable de ces manifestations de type allergique, bien que la poussière, les acariens, les moisissures, la fumée, les poils ou les plumes puissent induire des symptômes similaires, et ce, en toute saison. Ces troubles sont observés chez les personnes sensibilisées : les allergènes présents dans l’air entrent en contact avec la muqueuse respiratoire, l’organisme les identifie comme des corps étrangers nocifs, ce qui induit une réaction immunitaire disproportionnée, ou du moins, inadaptée.
Les différentes saisons polliniques
En ce qui concerne les pollens, on distingue plusieurs « saisons » polliniques, selon le type de plantes en cause :
- Les arbres : dans le Sud de la France, le cyprès, le thuya et le genévrier commencent à produire du pollen très tôt, dès le mois de janvier. Puis, au tout début du printemps, les arbres à chaton prennent le relais, partout en France, les plus allergisants étant le bouleau, le platane, le hêtre ou encore le chêne.
- Les graminées donnent du pollen de mai à juillet : dactyle, phléole, ivraie, chiendent, blé, avoine…
- Les herbacées : leur « saison » commence en même temps que celle des graminées, et elle peut s’étendre jusqu’en automne. Il s’agit notamment de l’ortie, de la pariétaire, de l’armoise, de l’oseille, ou de la célèbre ambroisie, très répandue dans la région lyonnaise.
Traitement des allergies saisonnières
Pour atténuer les crises d’allergies, un traitement anti-histaminique peut être administré, éventuellement complété par un traitement local (spray nasal à base d’eau de mer pour réhydrater la muqueuse desséchée, comme celui de la marque Quinton, et/ou collyre). La marque Api-Ar propose également un complément alimentaire sous forme de gouttes (Allermin), qui contribue à corriger la réponse immunitaire face au pollen et aux poussières, à surmonter les réactions aigues et à améliorer la résistance de l’organisme.
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